Salamanque

Publié le par stefisa

Nous atteignons donc finalement Salamanque mardi 20/10, après nos mésaventures, tout du moins le camping d’une ville voisine. On ne bouge pas du camping les 2 jours suivants, compte tenu de l’arrivée soudaine de l’automne : chute des températures (il doit tout de même faire aux alentours de 16°C) et pluie ; on essaye tant bien que mal de faire sécher nos lessives.  On quitte notre emplacement vendredi 23 au matin, le beau temps revenu, afin de visiter Salamanque.  Un « petit » contre temps d’environ 1 heure durant lequel nous nous sommes embourbés dans un « parking » : un riverain, suivi d’un touriste allemand en CC lui aussi, puis une dame, suivie d’un jeune couple puis de 2 sportifs, soit un total de 7 personnes sont venues nous prêter main forte pour nous dégager de la gadoue (en seconde pour moins patiner). On ressort du terrain pour trouver un superbe parking quasi désert 100 mètres plus loin (en bitume). On passe un très agréable après midi à Salamanque, que nous gagnons en passant par le pont romain, histoire de se mettre dans l’ambiance.

Très belle ville en pierre, mais contrairement à celles précédemment visitées essentiellement en granit gris, la roche est ocre et donne plus de chaleur à la ville. Un grand nombre d’édifices datent du XIIIème siècle, notamment ceux de  l’université qui est l’une des plus anciennes.

A voir entre autre « le ciel de Salamanque », peinture  de Fernando Gallego (XVème siècle) faite au plafond de l’ancienne bibliothèque de l’université. De nombreux portails chargés de sculptures typiques de l’art plateresque, (début XVIème siècle) parent les principales façades des édifices. Parmi les détails, on peut noter  la grenouille sur un crâne (sur le portail de l’université), symbolisant le péché de luxure puni après la mort. Cette sculpture est aussi devenue une superstition étudiante : celui qui la découvre réussira ces examens…

 
2 autres sculptures originales (certainement plus contemporaines) sont visibles sur la façade de la cathédrale.




La ville possède l’une des plus belles « plaza mayor » d’Espagne, d’après l’un de nos guides : franchement, je ne suis pas fan de cette  immense place rectangulaire avec des constructions homogènes de chaque côté et une grande esplanade bétonnée. Celle de Madrid m’avais laissé la même impression (lors d’un court séjour avec la VRTP-Impact team il y a de cela 7 ans).  On quitte la ville un peu plus tard que prévu d’une part à cause de notre patinage dans la gadoue du matin/midi, d’autre part parce que la ville comptait de nombreux sites à visiter, mais seulement à partir de 16h (et oui, on vous rappelle que nous sommes en Espagne).

On part vers l’est, en direction de Ségovie.

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