La costa de la luz

Publié le par stefisa

Jeudi 5 novembre, on découvre la costa de la luz et Sanlucar de Barrameda sous la grisaille et la pluie. Nous nous sommes arrêtés dans cette ville car c’est l’une des portes d’entrée de la réserve naturelle de Doňana, parc que nous n’avons finalement pas visité car les modes d’accès étaient relativement restreints (4X4 ou bateau). Matinée réservée à la baignade, mais pas en mer… ! On déjeunera de poissons achetés la veille (des céteaux passés dans la farine avant d’être frits) pour me rappeler les doux souvenirs de vacances à Oléron quand ma grand-mère disait : « les céteaux, c’est la mort du beurre ! » et en préparant le repas, je pense à ma mamie, c’est ma « double » Madeleine à moi.

Aujourd’hui, mercredi 25 novembre, je viens d’apprendre ton décès survenu la veille au soir, alors, de là où tu es, je t’embrasse fort Mamie ; repose en paix.

 Le lendemain, après avoir mis les pieds dans l’eau, nous repartons pour Cadix. Suite à une conversation avec Thierry (un collègue), j’avais un a priori sur cette ville. Et il est vrai que l’approche par une grosse avenue avec ces immeubles d’une dizaine d’étages de part et d’autre n’était pas très prometteuse. Une fois passée la « puerta de tierra », on cherche une place pour garer le CC et faisons le tour de la presqu’île, en vain : aïe aïe aïe (Tchic et tchic et tchic !). Le peu que l’on a vu ne nous ayant pas plus emballé que ça (et les paroles de Thierry  en tête) on quitte la ville.



 Manuela nous dira le lendemain qu’il faut sillonner les petites rues et s’imprégner de l’atmosphère : loupé !

On remonte sur Jerez de la Frontera, ville du Xérès (le sherry  anglais), et de l’école royale d’équitation. On n’a fait qu’une visite, devinez laquelle : les caves ou les écuries…

Après cette visite, on retourne sur la côte à Chipiona, pour voir Manuela, amie de Véronique (une collègue de boulot). Nous la voyons le soir même, en particulier Isa pour profiter de ses séances relaxantes, puis le lendemain pour profiter de la ville paisible en cette saison (très touristique l’été), en faisant un tour sur le marché avec ses produits locaux (1,75 € les 3 kilos d’oranges et 1,50 € les 2 kilos de tomates) et dans un bar pour prendre un petit déjeuner à l’espagnole (vers 11h00). Nous n’avons pas pris le « plat » fétiche, que l’on avait déjà observé à Tolède (churros trempés dans un chocolat chaud) mais une tartine grillée sur laquelle on a versé de l’huile d’olive avant de poser des rondelles de tomates (ils servent parfois de la purée de tomates, que l’on goutera plus tard à Cordoue).

En ressortant du bar on a compris la signification de « la costa de la luz » : la grisaille matinale a laissé place à un ciel bleu magnifique, avec le soleil frappant les maisons blanches de la ville.


Suite aux conseils de Manuela, nous partons pour Casablanca.

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